jeudi 18 avril 2013

Sous le figuier



Le figuier évoqué dans le titre donne un cadeau buccolique à une réalité un peu sombre. Les 4 héros de ce film sont tous à un tournant de leurs vies. La doyenne, elle, s'apprête à voir le bout de son chemin. Gisèle Casadesus, presque centenaire, apporte pourtant un vent de fraîcheur sur la vie du trio qui va l'accompagner jusqu'à son dernier souffle. Trio qui se pense soutien de cette vieille dame qui a plus ou moins compté dans leurs vies mais qui va finalement être porté par elle.

Alors que chacun peine à trouver une quelconque forme d'équilibre, cette "princesse" d'un autre âge va les illuminer de sa flamme rayonnante et va les guider sur la bonne voie. Sa sagesse, accouplée à un don de voyance lui donne une clairvoyance et un recul que n'a pas cette famille d'adoption en plein coeur de tempête!

Repenser ses valeurs, revoir ses priorités, s'ouvrir au monde et aux autres, c est ce que va leur permettre la douce agonie de Selma.

Anne Consigny et Jonathan Zaccaï sont très justes dans cette amitié profonde qui les tient la tête hors de l'eau.

Complètement paumés, ils sont néanmoins prêts à se remettre en question contrairement à leur comparse, jeune femme noyée dans ses certitudes de bien faire les choses pour l'Autour au détriment de l'essentiel.

J'ai trouvé Marie Kremer dans un surjeu vraiment désagréable ce qui dessert totalement son personnage.

Malgré ce bémol, de ce film ressort une profonde humanité, un charme certain et une belle émotion.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Laissez une trace de votre passage...