mardi 30 avril 2013

Quartet

 
 
Le jeune réalisateur Dustin Hoffman nous livre le résultat de sa première expérience derrière la caméra. Sur un sujet qui lui parle probablement: un 3ème âge un peu particulier qui bénéficie d'une retraite artistique dorée.
 
C est ce dont il s'agit: un regroupement d'artistes de différents horizons qui mettent leurs talents en commun pour ne rien perdre de l'art dans lequel ils ont longtemps excellé.
 
On assiste aux traditionnelles pertes de mémoire, à cette confiance en berne et aux capacités décadantes, inhérentes au vieillissement.
 
Le film se calque sur le rythme de ces retraités ce qui malheureusement a généré une lenteur pesante.
Pour jouer cette partition, Dustin Hoffman s'accompagne d'anciens artistes accomplis ( ce qu'on découvre lors du générique de fin).
 
Je ne sais pas si c est le fait que je sois à des années lumières des préoccupations des protagonistes du film mais à part quelques esquisses de sourires (et un ou deux rires soyons honnêtes) et une gorge serrée lors d'une scène émouvante, je n'ai pas été plus emballée que cela par cette première réalisation. Et ce malgré l'ambiance musicale omniprésente et malgré les qualités indéniables de l'ensemble du casting.
 
Peut être pas dans le mood au moment où je suis allée le voir ce qui m'a un peu désolé vu les critiques sympathiques que j'avais pu lire!
 

lundi 29 avril 2013

Des gens qui s'embrassent

 
 
J'ai longtemps hésité à aller voir ce film d'une part parce que la BA ne m'inspirait pas et d'autre part à cause de certaines critiques. Et pourtant j'ai fini par me décider!
 
J'ai lu que le couple Merad/belluci manquait de crédibilité. Pourtant des hommes milliardaires qui épousent des bimbos, c'est plutôt légion de nos jours!Je n'ai donc pas été choquée ou destabilisée par ce duo.
 
Ce qui m'a surtout frappé dans ce film, c est la relation fraternelle et centrale, cette relation chaotique qui donne tout son sens à l'expression "on ne choisit pas sa famille". On a beau être issu du même couple parental, on peut devenir le jour et la nuit, rivaux et même ennemis. Un fossé profond peut se creuser et c est à celui-ci que sont confrontés Zef et Roni. L'un a fait de la religion un essentiel dans sa vie, l'autre profite de sa réussite et du luxe qu'elle a engendré.
 
Chacun a une fille unique, 2 presques soeurs. Et au milieu, Sam, le garçon qui fait battre leurs coeurs.
 
Sam, c est Max Boublil que je découvre cette semaine via Les Gamins et ce film-là. Le fameux Max Boublil qui échappe à ma culture, qui apparemment sévit comme comique et comme "chanteur" à ses heures perdues. Le Max acteur m'impressionne. Il est juste et touchant. Et vraiment bon!
Accompagné d'une étoile montante, la lumineuse Lou De Laâge qui marque un nouvel essai.
 
Même si le scénario semble plutôt convenu, je me suis attachée aux frasques de cette famille un peu bancale, j'ai ri et passé un moment divertissant!
 
 
 
Donc aucun regret d'avoir poussé les portes de mon cinéma :)

jeudi 25 avril 2013

Les gamins, une belle surprise du cinéma français

 
 
Très belle surprise, ces gamins. Ces 2 adulescents (un concept très en vogue chez les hommes de notre époque), l'un en pleine crise de la cinquantaine et l'autre qui s'apprête à franchir le cap de la vie de couple, vont nous entrainer dans des aventures complètement barrées et excessives. Cà saute aux yeux et pourtant le duo Chabat/Boublil fonctionne vraiment bien et permet de faire passer facilement la pilule!
 
On rit de voir où la crise existentielle de ces 2 hommes va les mener.Cà part en vrille et finalement c est le plus jeune qui retrouve ses esprits le premier. Gendre et beau-père vont passer par tous les stades: fêtes, alcool, filles, histoire de retrouver cette cool attitude, l'insouciance de leur jeunesse.
 
C'est crédible, certains n'échappent pas à cette phase régressive. Pousser le bouchon, dépasser les limites pour se prouver qu'on existe encore, qu'on est encore maître de sa vie.
 
Sandrine Kiberlain toujours aussi solaire, excelle en femme qui ne finit jamais ses phrases et consacre sa vie à régler les problèmes du Tiers Monde. Et la pétillante Mélanie Bernier est la 4ème larronne de ce casting de haut niveau. Sans oublier les guests inattendus (et hauts de gamme!) mais drolissimes (particulièrement la scène avec PB qui est à mourir de rire!).
 
J'avoue que j'y suis allée par curiosité et que j'ai finalement été emballée par ce film. Il n est pas seulement drôle, il aborde de réelles angoisses,des réflexions qui nous touchent tous à des moments et des degrés différents.
 
Qui plus est, le film est sublimé par une très très bonne Bande Originale ce qui ne gâche rien!
 
 

La cage dorée

 
 
Je suis arrivée par le plus grand des hasards jusqu'à la cage dorée. Une production d'Hugo Gélin et sa société Zazi film, je ne pouvais simplement pas passer à côté!
 
On pourrait s'attendre à une succession de clichés portugais et à vrai dire, quelques-uns parsèment cette histoire familiale. Pourtant, ils sont savamment dosés et ajoutent une dose d'humour réjouissante. La concierge et le maçon entourés de la typique famille à tendance fusionnelle, les bons plats méditerranéens, l'incontournable morue en bref tout ce que peut nous évoquer la nationalité portugaise!
 
Un film qui traite d'immigration mais pas uniqement. Cette fameuse cage dorée dans laquelle est confiné ce couple, elle pourrait être celle de tout un chacun, ce d'extérieur confortable, ces habitudes rassurantes, ce cocon douillet et de jolis enfants pour parfaire le tableau. Et puis l'autour, un peu égoïste, qui se réchauffe aux rayons de Maria et José, qui abuse souvent d'une gentillesse et surtout d'une générosité innées. Ce même couple dont les oeillères finalement leur facilitent le quotidien et qui leur offrent un sentiment d'utilité, d'être vraiment à une place qu'ils ont durement gagné!
 
Le casting est savoureux, judicieusement posé. Quelques guests ajoutent une belle couleur à cette première réalisation de Ruben Alves. Un plaisir d'y retrouver Chantal Lauby toujours aussi lumineuse et le charmant Lannick Gautry, une valeur montante du cinéma français.
 
Les airs portugais qui ponctuent le film lui apportent une lumière supplémentaire qui m'a vraiment emballé.
 
C'est un vrai joli premier film, drôle certes mais qui dégage également une belle émotion et une profondeur incroyable.
 
Quelques clins d'oeil, le zazi flm d'ouverture, le nom d'Hugo Gélin au générique, l'affiche d'A l'abri des regards indiscrets, le passage éclair de Cécile Cassel ou encore la Porsche Cayenne m'ont inévitablement ramener en pensée à mon fétiche Comme des frères...
 
 

dimanche 21 avril 2013

A table!

Voilà la troisième édition de mon atelier d'écriture. Je commence à être un peu plus à l'aise dans ce groupe déjà formé depuis un moment. Et même si je reste dans un style bien défini et ai encore du mal à faire confiance à mon imaginaire, je sens l'importance de ce partage et de ces exercices qui ouvrent à d'autres réflexions et à d'autres techniques!

"Il faut manger pour vivre"... mais la civilisation invente le repas en commun, partagé.

Il y a des repas pris à la hâte, les repas rituels, les pique-niques, les "déjeuners sur l'herbe", les diners en ville, les repas de famille... Il y a aussi tous les lieux où l'on prend ce repas (la cantine, le mess, le self, le mac do, le restaurant, la salle à manger, la table, le pouce, le plateau-télé, la nature, le jardin, le carré...); il y a la décoration de la table, les nappes, les serviettes, les couverts, la vaisselle... et la préparation du repas!
Ainsi, peu à peu, après la cuisson des aliments, nous avons inventé des règles, des coutumes, des riters autour de cet acte vital: manger.

Mais nos vies, comme la littérature, sont parsemées de repas catastrophiques: en famille, au travail, entre amis et même en solitaire - nous avons tous quelques souvenirs de repas épouvantables.

On peut aussi imaginer le pire. que serait le pire (votre pire) pour un repas?
Votre ou vos personnages vont assister, ou participer, à un repas-catastrophe: quelle est leur catastrophe? quel est l'élément qui déclenche le scandale, la crise, l'horreur, ou l'enchainement cataclysmique?

Contrainte: placer dans le texte l'une (ou plusieurs) des répliques issues des dialogues aléatoires que nous venons d'écrire.



Aujourd hui, c est la fête des mères. Une tradition ancestrale nous contraint mon frère, ma soeur et moi à préparer chacun une partie de ce repas qui s'avère n'être, années après années, qu'une vaste farce.

Ma petite soeur est juste la parfaite ménagère. Mère au foyer, 2 rejetons sages comme des images, un mari qui cède à tous ses caprices et une cuisine rutilante où trônent tous les robots et accessoires culinaires dernier cri. Alors forcément ne sortent de cette cuisine que de brillants fraisiers, de crémeuses quiches ou de fabuleuses lasagnes dont la simple évocation suffit à vous faire venir l'eau à la bouche. 

Ce soir, elle amène l'entrée: une panacotta au parmesan et aux asperges vertes. J'ai comme une envie de faire demi-tour!

Mon frère s'occupe du plat. Mon frère qui a un don inné pour dénicher les morceaux de viande parfaits, les légumes les plus verts et la petite patisserie qui ne paie pas de mine mais qui fait des paris-brest à tomber par terre. Ce soir, nous aurons droit à de la souris d'agneau dont le goût sera probablement à la hauteur de sa parure accompagnée de petites pommes de terre roties et de fagots de haricots verts.

Je continue à me décomposer. Et bien oui, vous êtes arrivés à la bonne conclusion, je suis de corvée de dessert!

Ce qu'il faut savoir de moi, c est que je suis le vilain petit canard de la famille. Je suis une vraie catastrophe ambulante et pas seulement aux fourneaux. Alors, me confier le dessert, ce n était pas très malin!Ils me connaissent pourtant!Le sel à la place du sucre, c est moi, la tendance "au hasard" pour les proportions, c est toujours moi, le four jamais sur le bon thermostat c est encore moi!

Mais ils persistent, ils sont probablement un peu masos!

Je vois à leurs mines déconfites que je vais encore avoir droit à mon petit sermon de rigueur! Bon je reconnais que mon gâteau de savoie a mauvaise mine. Il est tout plat, légèrement bruni et ressemble à tout sauf à ce qu'il prétend être.

Maman, après un coup d'oeil blasé, propose de sortir une glace du congélateur. Mais non, ma chère soeur, cette perverse, suggère qu'on goûte à mon chef d'oeuvre, "vu le mal que j'ai du me donner!" Elle se permet une petite réflexion cinglante:

"T'as vraiment un souci avec les blancs en neige, ma pauvre" (sous entendu pauvre tâche même si elle n'ose pas aller au bout de sa pensée!)

"Mouchetée, toi même! Tu mets en doute mes talents de batteur!Attend voir un peu!"

Et je leur sers à tous une part de ce prévisible râté!
Je guette leurs grimaces et attend la volée de critiques qui va suivre.

Je lis en fait de l'étonnement, de la stupeur et une sincère surprise!

Malgré le pas assez de farine, les blancs trop plats et le soupçon de fleur d'oranger, subterfuge pour manquer un éventuel goût de brûlé, ma prouesse gastronomique n'est pas celle qu'avaient prévu mes convives toujours sceptiques.

"Tu l'as vraiment fait toute seule?"

Avec un large sourire, celui d'une victoire inattendue, je me fends d'un enthousiaste "Champagne"!!!!

jeudi 18 avril 2013

Sous le figuier



Le figuier évoqué dans le titre donne un cadeau buccolique à une réalité un peu sombre. Les 4 héros de ce film sont tous à un tournant de leurs vies. La doyenne, elle, s'apprête à voir le bout de son chemin. Gisèle Casadesus, presque centenaire, apporte pourtant un vent de fraîcheur sur la vie du trio qui va l'accompagner jusqu'à son dernier souffle. Trio qui se pense soutien de cette vieille dame qui a plus ou moins compté dans leurs vies mais qui va finalement être porté par elle.

Alors que chacun peine à trouver une quelconque forme d'équilibre, cette "princesse" d'un autre âge va les illuminer de sa flamme rayonnante et va les guider sur la bonne voie. Sa sagesse, accouplée à un don de voyance lui donne une clairvoyance et un recul que n'a pas cette famille d'adoption en plein coeur de tempête!

Repenser ses valeurs, revoir ses priorités, s'ouvrir au monde et aux autres, c est ce que va leur permettre la douce agonie de Selma.

Anne Consigny et Jonathan Zaccaï sont très justes dans cette amitié profonde qui les tient la tête hors de l'eau.

Complètement paumés, ils sont néanmoins prêts à se remettre en question contrairement à leur comparse, jeune femme noyée dans ses certitudes de bien faire les choses pour l'Autour au détriment de l'essentiel.

J'ai trouvé Marie Kremer dans un surjeu vraiment désagréable ce qui dessert totalement son personnage.

Malgré ce bémol, de ce film ressort une profonde humanité, un charme certain et une belle émotion.


mercredi 17 avril 2013

Perfect mothers



La bande-annonce fait la part belle au côté immoral de l'histoire. Cette espèce d'autarcie dans laquelle évolue le quatuor, perdu au fin fond d'une campagne paradisiaque accentue de prime abord la tendance incestueuse de l'intrigue. 

Ces 2 femmes, amies depuis toujours, qui frisent en permanence avec le borderline autant avec leurs fils que dans leur relation pas vraiment claire, vont un jour franchir la limite. Frontière d'abord outrepassée par Robin Wright dont le fils, qui semble animé par un esprit de vengeance, choisit de suivre le même chemin. Ces prémices sont relativement dérangeants puisqu'ils sortent du cadre et du sociétalement acceptable. 

Personnellement, j'ai trouvé cela amené assez malhabilement et du coup, çà manquait franchement de crédibilité. Le huis clos se renforce donc inévitablement jusqu'au jour où une porte s'ouvre.

On note la lucidité de ces femmes dont le côté mère refait enfin surface, qui savaient pertinemment dès le départ qu'un grain de sable finirait par détériorer les rouages de ces relations malsaines pour leurs fils. 

Prises de conscience, recul, éloignement, larmes...Et pourtant les émotions ne traversent pas l'écran. A la limite, un sentiment de pitié pour le jeune Ian qui n'a jamais dévié et qui doit assumer les conséquences des fautes d'un autre. Le seul qui semble sincère et éperdument amoureux depuis le départ. Et qui va d'une manière un peu violente et pas très orthodoxe rétablir l'"équilibre".

Les jeunes éphèbes sont agréables à regarder surtout quand ils surfent sur les vagues de l'océan déchainé. Robin Wright campe parfaitement cette quinqua qui brave les interdits mais j'ai définitivement du mal avec Naomie Wyatt.

Dans l'ensemble, on retient le cadre magnifique, quelques scènes sensuelles mais rien de plus!Et c est plutôt dommage...


mardi 16 avril 2013

Effets secondaires



Channing Tatum/Jude Law. Vu le casting, forcément je fonce. Ajouté à cela, une intrigue psychologique sombre et complexe, çà fait vraiment envie. La bande annonce ne dévoile rien des véritables intentions du scénario. On ne s'attend donc pas vraiment à plonger dans ce genre de film, dans cette succession de rebondissements et dans ce thriller bien ficelé.

Channing Tatum en prince presque charmant qui vient de passer par la case prison est parfait malgré un rôle un peu trop secondaire à mon goût!
.
Jude Law est totalement convaincant en psy attentif et pétri de compassion. Un psy dont la persévérance et l'entêtement vont monter crechendo.

Je ne connaissais pas Rooney Mara qui glace le sang tellement son interprétation dépressive semble juste. Ses traits figés, l'expression ou plutôt l'inexpression de son regard, tout est singulièrement en place.

Par contre Catherine Zeta Jones est décevante et m'a semblé à côté de la plaque et en décalage par rapport à la qualité d'interprétation des autres acteurs.

Des décors froids et ternes dans lesquels s'insinue un vent de manipulation, un scénario bien cassé font de ce Soderbergh un film qui mélange les genres et qui ne déçoit pas!



lundi 15 avril 2013

Souvenir vidéo Fnac Bercy Comme des frères

Comme promis voici la vidéo et les jolis compliments de François Xavier, Pierre et Nicolas au sujet de leur réalisateur et ami Hugo Gélin...Que du bonheur!



Un "comique out" totalement réussi pour Julien Strelzyk

Julien Strelzyk, c est juste un totalement inattendu. Vu le nombre de spectacles auxquels j'ai assisté dans ma déjà longue vie, j'ai eu l'occasion de croiser la route de pas mal de premières parties, certaines plus sympathiques que d'autres mais aucune qui m'ait donné envie de pousser d'autres portes. Sans oublier que je ne suis pas une grande adepte des one man shows qui en général ne m'attirent pas spécialement! Tout cela pour dire que c'était loin d'être gagné pour Julien. Et pourtant!

Une séance chez le dentiste, une réanimation virtuelle, quelques expressions de la Lorraine profonde et un tube en puissance ont suffi à me convaincre. De l'avant François Xavier Demaison, il est réellement devenu ce jeune humoriste d'une trentaine d'années qui sillonne les routes de notre région en attendant de réaliser son rêve: un en haut de l'affiche à l'Olympia. Un rêve qu'il mérite sincèrement de réaliser!


Après l'avoir applaudi 2 fois en première partie de François Xavier, je suis allée à sa découverte, dans la cave voutée du Plume Café, scène messine qu'il a déjà illuminé à plusieurs reprises. La salle est plus que pleine et le public totalement enthousiaste. Il semble que le jeune homme ait déjà pas mal de fidèles. Océane, graine de comique nancéenne chauffe la salle. Jusqu'à l'arrivée en fanfare de celui que tout le monde espère!

Julien va évoquer pendant un peu plus d'une heure un large panel des situations qui le stressent, il va nous faire voyager de Bibiche à Forbach en passant par les Etats-Unis dont notre belle région n'a rien à envier. Il vise juste et fait fuser les rires. Ce qui est frappant, c est la belle interaction qu'il crée avec son public, il s'amuse, interpelle, prend à partie et rebondit toujours avec une facilité et une maîtrise impressionnantes. Sachant qu'il ne s'est lancé dans cette aventure que depuis à peine 2 ans, c est d'autant plus remarquable! Il a çà dans le sang et c est une évidence!

L'ambiance est festive: il nous embarque faire la tournée des carnavals, s'affuble d'une perruque et nous entraine au coeur d'un festival de reggae, passe d'un accent à l'autre et ne nous laisse pas une minute de répit!La cadence est soutenue et le temps défile à vive allure!



Pour terminer en beauté, il s'arme d'une guitare et nous fait reprendre une chanson qui se veut pragmatique et qui nous explique qu'il faut être réaliste et ne pas croire à cet Olympia convoité. Sauf qu'à l'issue de ce show endiablé, la seule conclusion qui s'impose, c est qu'il a largement le talent nécessaire pour enflammer cette scène rêvée. Et la passion qui l'anime et que l'on ressent en le voyant évoluer on stage sera un atout supplémentaire dans son ascension vers le succès. 


Déjà fort de quelques prix remportés, de 2 passages dans l'émission On ne demande qu'à en rire, de la confiance de certains artistes de renom dont il a (ou va) assuré les premières parties, d'un DVD enregistré à Saint Avold (suite à un challenge qu'il a remporté haut la main), il enchaîne les dates et les salles pour le plus grand plaisir d'un public de plus en plus nombreux à le suivre.

Vous trouverez la liste détaillée de ces dates sur son site En route vers l'Olympia !

N'hésitez pas à le suivre sur Facebook Julien vers l'Olympia pour plus d'informations sur son actu et surtout à aller le découvrir sur scène!


Même si son comique out", comme il le dit si bien, a été un peu tardif, c est une vraie belle révélation et je lui souhaite un à venir à la hauteur de son talent!



vendredi 12 avril 2013

Team Comme des frères: rencontre à la FNAC Bercy

Voilà exactement ce qu'il me manquait. Malgré 2 avant-premières et quelques rencontres avec Pierre et François-Xavier, je n'avais encore pas eu le bonheur de voir les frérots réunis.

Et même si les émissions de télé, les bonus du DVD me prouvaient la force du lien qui les unit, être le témoin de leur complicité était la parfaite manière d'achever cette aventure autour de ce film fabuleux!Les voir échanger, se chambrer, évoquer leurs souvenirs communs, voir Pierre se rapprocher malicieusement de ses frères, voir ses ainés le couver, écouter tout le bien qu'ils pensent d'Hugo, pas très à l'aise devant tant de déclarations d'amour, rire de leurs anecdotes de tournage, assister au show d'un François-Xavier très en forme, vivre en live l'appel et le retard du tête en l'air Pierre, tout cela a été un véritable cadeau et un moment inoubliable. Jene regrette pas la folie de cet aller-retour parisiens et tous les souvenirs qui s'y rapportent!

Une jolie apothéose autour de chers à mon coeur...

Vidéo à venir prochainement!
















lundi 8 avril 2013

Millefeuille Jambon de parme, courgettes et chèvre

Dans la famille millefeuille je demande le petit dernier, le salé. En tout cas, toujours aussi fan des détournements de recettes sucrées en version salée et vice versa! Un peu long mais résultat sympa pour un apéritif dinatoire en petit comité!
 

 
Ingrédients (pour 7 millefeuilles)
 
1 pâte feuilletée
Sésame
1 jaune d'oeuf
1 courgette
Huile d'olive
Sel, poivre
1 boite de chèvre frais type Chavroux
1 feuille de gélatine
20cl de crème fraiche liquide 30% MG
7 tranches de jambon de parme
100g de parmesan
 
Faites préchauffer le four à 210°C.
 
Lavez puis coupez les courgettes en tagliatelle. Disposez les sur du papier sulfurisé sur une plaque au four et arrosez les d'huile d'olive (à étaler ensuite avec un pinceau silicone pour bien la répartir) puis salez et poivrez (avec parcimonie).
 
Enfournez jusqu'à ce qu'elles commencent presqu'à confir.
 
Une fois les courgettes sorties, redescendez le four à 180°C.
 
Déroulez la pâte feuilletée et découpez 14 cercles d'à peu près 5cm de diamètre.
Badigeonnez de jaune d'oeuf , parsemez en 7 de sésame et enfournez jusqu'à ce que les cercles soient dorés.
 
Faites fondre le fromage de chèvre à feu doux puis une fois bien chaud, intégrez-y la gélatine ramollie quelques minutes auparavant dans de l'eau froide. 
 
Pendant ce temps, montez la crème en chantilly (préablement mise quelques minutes au congélateur avec le récipient qui va servir à la monter ainsi que les batteurs). 
 
Incorporez la chantilly au chèvre tiédi à l'aide d'une maryse (pas trop chaud histoire de ne pas faire retomber la chantilly!).
 
Quand les cercles feuilletés sont cuits, préparez 7 cercles de 5cms également de parmesan rapé (sur du papier sulfurisé et sur une plaque allant au four!). Laissez dorer (entre 10 et 15mns chez moi).
 
Pendant que le parmesan cuit, détaillez le jambon en lanières d'environ 5cms.
 
Faites ensuite le montage. Commencez par un cercle de pate feuilletée (qui avait gonflé donc je l'ai aplati). Ajoutez un peu de chantilly au chèvre puis des morceaux de courgettes et de jambon de parme. Puis mettez la tuile de parmesan. Recommencez à disposer chantilly courgette et jambon et terminez par les feuilletages parsemés de sésame.
 
Dégustez bien frais.
 
PS:
Je n'ai pas du tout salé la chantilly pour tempérer la salaison du parmesan et du jambon de parme.
 

Petit souci technique

Juste quelques mots pour vous informer que mon ordinateur fait des siennes et refuse de s'allumer. Je risque d'être absente de la blogosphère quelques temps... Je vous retrouve dès que possible!
A vite, j espère!

dimanche 7 avril 2013

A la merveille, le film qui m'a réconcilié avec Terence Malick

 
 
Je sors rarement d'une salle de cinéma, j'essaie toujours tant bien que mal de m'accrocher au filet d'intrigue qui s'échappe d'un film. Mais j'ai le souvenir traumatisant d'un très long métrage qui m'avait donné l'impression d'être partie en enfer et qui m'avait fait fuir à toute jambe après 1heure de supplice. The tree of life, un de pires films de mon existence, même pas rattrappé par la présence de Brad Pitt!
 
J'avais vu la bande annonce d'A la merveille et je l'attendais avec impatience. Mais çà c'était avant de lire les critiques de la blogosphère. Dans la même veine que le fameux The tree of life. Au secours!!!
 
J'ai donc décidé de m'abstenir. Pas la motivation de supporter un nouveau calvaire. Le hasard a voulu que mon cinéma change sa programmation à la dernière minute et que seul ce film corresponde à mes horaires. J'ai pris une profonde inspiration et me suis apnéisée pour tenir le coup. Sauf qu'en fait, la poésie, l'esthétisme et la profondeur d'A la merveille m'ont hypnotisé. Certains ont néanmoins quitté la salle avant la fin ce que je peux comprendre tellement l'univers est particulier).
 
Toute la magie du film vient de l'image parfaitement travaillée par Terence Malick. Les acteurs qu'ils dirigent sont avares de paroles, les dialogues ne font pas légion hormi cette voix off qui égraine et conte l'histoire d'un couple qui voit le jour dans une passion sublimée par une Olga Kurylenko rayonnante et solaire et malgré un Ben Affleck un peu effacé en amoureux transi. S'ensuivent les dérives et questionnements qui jalonnent la vie de couple. Tout se joue dans l'attitude corporelle des acteurs, dans les mélodies qui les accompagnent et dans la théâtralité de la mise en scène.
 
Même si certaines scènes et certaines images m'ont semblé incongrues et inopportunes, même si la présence de Rachel McAdams et Javier Bardem parait superflue (et probablement trop mystique pour moi), je suis sortie sous le charme, presqu'étonnée de m'être laissée emporter par la poésie qui émane de ce film. Je suis donc officiellement réconciliée avec ce réalisateur complètement à part qu'est Terence Malick!
 
 

vendredi 5 avril 2013

The place beyond the pines alias le film que j'aurai mieux fait d'éviter

 
 
Cela m'arrive rarement au cinéma de voir une bande annonce qui me donne envie de fuir, qui me fait dire d'avance et avec certitude que le film n'est pas fait pour moi et de tenter quand même suite à des critiques élogieuses. Quand on ajoute l'argument Bradley Cooper à l'équation, cela devient tout de suite nettement plus clair!
 
J'ai donc pris le risque. Le risque de faire face à des longueurs et à l'inintérêt de l'intrigue. Non, ne me huez pas, je conçois qu'on ait pu être emballée par cette histoire de 2 hommes dont le destin se croise à un moment donné, moment qui va bouleverser également le destin de leurs fils respectifs. Les routes se croisent, se frôlent et suivent finalement un même chemin. Je reconnais que Ryan Gosling (que je n'apprécie pas spécialement) soit très bon dans ce rôle de père qui se découvre et fait de mauvais choix pour assumer au mieux sa paternité. Bradley Cooper en flic qui "dérape" puis rebondit est une fois encore surprenant et à la hauteur. Mais le reste ne m'a pas emballé. Et m'a même profondément ennuyé. Les fils sont loin de valoir leurs pères et m'ont laissé de marbre. Le faux rebelle et le vrai bosselé par la vie. Qui vont boucler le parcours de leurs pères respectifs.
 
Les motos, les braquages, les bad cops çà excite peu mes papilles cinématographiques. Alors, j'ai attendu. Attendu encore. Espérant l'instant qui ferait basculer. Qui ferait de ces minutes qui s'écoulent trop lentement le chef d'oeuvre dont tout le monde parlait. Mais non, vraiment pas! Grosse, grosse déception donc, un bref moment d'émotion quand le flic fait face au fils de l'homme qui le hante depuis des années et de l'ennui, c est tout ce que je retiens de ce film. Morale de l'histoire: écoute un peu plus ton instinct ma grande, cela t'évitera ce genre de perte de temps :/
 
 

Petite parenthèse inattendue

Voilà une surprise à laquelle je ne m'attendais pas :)
Un lien et quelques mots très sympathiques sur le site d'un artiste qui m'est cher...
 
Je sens que les rêves vont être beaux cette nuit :)
C est assez surréaliste et çà fait extrèmement plaisir! Merci Monsieur Demaison!
 
 
 

jeudi 4 avril 2013

Les amants passagers, du Almodovar bien barré

 
 
Si on se réfère à sa bande annonce, le film peut faire peur! Si on entre dans la salle dans la perspective de voir un film profond, qui amène à moultes réflexions, la déception sera inévitable!Mais si on l'appréhende différemment, si on s'ouvre au second degré (en pire), il y a vraiment moyen de passer un moment fun et complètement barré.
 
Almodovar nous livre de l'excessif, du caricatural. Il part dans tous les sens et c est ce qui est jouissif. On s'envole vers un Ailleurs improbable, dans un avion en perdition où les stewarts se lancent dans une chorégraphie totalement décalée pour divertir les passagers au bord de la crise de nerf. Chaque personnage est un monument, on vogue d'une personnalité à l'autre, sous fond de drogue, d'alcool et de sexe. Débauche et luxure le tout teinté d'un humour haut en couleur, qui paraitra voler bien bas pour certains mais qui a réveillé le côté bon public qui sommeille en moi. Jouissif et hilarant, pour moi, le film original qui permet de sortir de tous les soucis, de tous les cadres, de tous les scénarios standardisés et convenus dont nous abreuve le cinéma actuel.
 
 La version originale est plus que nécessaire parce que les acteurs sont savoureux et la langue chantante qu'ils parlent ajoute à la loufoquerie des scènes. Les acteurs ont l'air de prendre leur pied et donne au spectateur un sourire et une banane étonnantes. Je comprendrai que certains passent à côté de ce nouvel Almodovar mais pour ma part, je me suis régalée avec en bonus, un ptit clin d'oeil de ses acteurs fétiches, Pénélope Cruz et Antonio Banderas qui ouvrent le bal de cet OCNI!
 
 

mercredi 3 avril 2013

Petites merveilles aux noix

Cela fait déjà un moment que je zieute cette recette, découverte sur le blog de Suis moi en cuisine .
Il me fallait juste l'occasion et surtout les personnes qui apprécieraient ces gourmandises. L'anniversaire de mon frère m'a servi de prétexte, il était temps et surtout il aurait été dommage de passer à côté de ces petites merveilles (caloriques) qui ont fait l'unanimité!
 
 
Ingrédients:
 
80g de beurre ramolli
1 oeuf
75g de cassonnade
30g de farine
100g de  noix (gardez quelques cerneaux pour la déco).
 
Faites préchauffer le four à 180°C.
Mélangez le beurre et l'oeuf.
Ajoutez la cassonnade et la farine.
Concassez les noix puis ajoutez les au mélange.
Versez dans des caissettes disposées dans des moules à muffins.
Faites cuire 15mns.
Attendez que çà soit refroidi. C est même encore meilleur le lendemain (mais avec 6 muffins, pas évident de les garder jusqu'au lendemain :) )

mardi 2 avril 2013

Grande nouvelle: demain, Comme des Frères en DVD :)



Pour les habitués de ce blog, cet article ne sera pas une surprise :) Pour les autres, voici quelques traces de mon addiction au film qui a marqué mon année 2012 (et pas que):
 
 
Comme des frères est effectivement une véritable et belle aventure. Un film que j'ai vu 15 fois sur grand écran, que j'ai déjà vu un bon nombre de fois depuis que je l'ai téléchargé sur ITunes le 21 Mars dernier. Ce sont aussi quelques folies dont la prochaine et pas la moindre sera la séance de dédicace qui a lieu le 6 Avril à la Fnac Bercy. Ce sont des rires et des larmes qui continuent de fuser. C est ce bonheur qui persiste et signe alors que je connais chaque réplique, chaque sourire de Boris, chaque larme de Maxime et chaque vanne "pourrie" d'Elie. C'est un réal qui a su faire la différence, qui a su transmettre et sublimer. C'est une BO que je suis capable d'écouter en boucle jour après jour. C'est une lassitude qui ne vient pas et qui ne viendra probablement jamais. Et c'est ce DVD que j'ai tellement hâte de tenir dans mes mains, du plaisir et de la joie à perpétuité...
 
Alors, si vous aussi vous avez été touchés par cette amitié sortie des sentiers battus ou si vous avez manqué ce film incontournable, ce petit bijou lors de sa sortie en salle, foncez à la Fnac la plus proche (histoire de faire comme Elie!) ou dans le rayon DVD de votre magasin habituel!

 



lundi 1 avril 2013

Le pain du goûter: version pralinoise

Il me restait quelques carrés de pralinoise après mon kringle de l'autre jour et j'en suis tellement gourmande que le lendemain je nous ai préparé un petit goûter histoire de ne pas gâcher :)
 

 
J'ai pris ma base de pain habituelle auquel j'ai ajouté du sucre et les morceaux de pralinoise (ndlr la prochaine fois je mets une tablette complète parce que là c était un peu frustrant!)
 
500g de farine
1 sachet de levure de boulanger déshydratée
30cl d’eau
1 tablette de pralinoise
Du sucre en poudre pour la croûte
1/2cs de sel
 
Mélangez farine et levure dans un saladier.
Ajoutez l'eau tiède (40°C, je sais je me répète!) et mélangez.
Ajoutez le sel et pétrir aussi longtemps que vous êtes motivés de le faire :)
Laissez lever près d'une source de chaleur (toujours mon fidèle radiateur) pendant au moins 1 bonne heure.
 
Malaxer de nouveau en ajoutant la pralinoise  en petits dés.
 
Façonnez de la forme que vous souhaitez. Un pain pour ma part.
 
Saupoudrez de sucre et faites quelques entailles.
Laissez lever à nouveau 1/2h.
 
Mettez dans le four préchauffé à 200°C et laissez cuire 35mns accompagné d'un bol d'eau pour humidifier.
 
Se déguste à la sortie du four ou une fois refroidi si vous avez la patience :)
 

Rêve ta vie en couleur: mon moment Arc-en-Ciel



Le plus beau, le plus exaltant de cette petite vie que nous traversons, ce sont les surprises qui la parsèment. Surprises pas toujours forcément bonnes mais quoiqu’il arrive, elles ne manquent pas de pimenter une existence qui serait tellement terne autrement.
 
 
Ma vie a été saupoudrée d’un certain nombre d’inattendus beaux et lumineux…Des précieux et des gravés… Des rares et des authentiques… Je les garde jalousement tapis dans un creux de ma mémoire et surtout de mon cœur. Vendredi soir, mon petit cœur fragile s’est enorgueilli d’un nouveau de ces souvenirs uniques et merveilleux. Un de ces instants de magie qui regonfle et amène un inévitable sourire à sa simple évocation. Vendredi, j’ai vécu du véritablement surprenant…
 
 
Un spectacle d’un artiste que j’apprécie depuis de nombreuses années, que je connais acteur mais pas vraiment showman. Un spectacle que je partage avec des Essentiels. Un spectacle où je ris une fois encore, où je me délecte de ses mimiques, de ses mots, de son enthousiasme. Un spectacle qui me donne une fois encore envie de lui dire. Une rencontre récente a déjà marqué mon esprit. Une rencontre qui m’avait déjà tellement ravi. Je n’imagine pas qu’il puisse y avoir plus que cela. Et pourtant ! Rien que d’y repenser, les étoiles pétillent dans mon regard. Une innocente question, mon prénom et son évocation et Lui qui se rappelle très bien.
 
 
S’ensuivent des moments inespérés et magiques. Direction sa loge où il nous reçoit en toute convivialité et nous offre un verre. Plus que çà, il nous offre un sourire Vrai. Et un authentique partage. Parler de tout et de rien, voir s’éveiller sa curiosité, en passionné qu’il est, défendre son équipe parisienne de prédilection (il avait bien trouvé son double avec mon frère), se livrer-un peu- et avoir cette impression d’être importante et appréciée (pour cette présence sur les réseaux sociaux, le soutien que j’apporte à ce film si cher à mon cœur et pour être là, à cet instant si particulier). Je vous avouerai que cet épisode fait un bien fou à mon estime de Moi, toujours borderline pour ne pas dire au ras des paquerettes. Accueillir sa bienveillance, ses mots, sa sympathie, me voir offrir ce privilège et des minutes uniques et insensées , c était magique, l’effet d’un arc-en-ciel dans la grisaille actuelle.
 
 
Merci à Lui pour sa disponibilité, pour ce souvenir énormissime, pour le petit nuage sur lequel je vais voguer quelques temps et pour être Lui, tout en simplicité et en authenticité, encore plus que dans mon imagination, encore plus que dans ce qu’il dégage sur nos écrans…Un Artiste généreux, un Grand et un que j’aime…