mercredi 30 octobre 2013

Crêpes d'Halloween (potiron/Cannelle)

Je continue d'accumuler mon retard de recettes de cuisine (surtout qu'avec la reprise du boulot, j ai encore moins le temps) mais je me suis motivée pour partager une petite recette que j'ai testé tout à l heure et que les loulous de ma crèche ont beaucoup aimé (elles sont trop bonnes ses crêpes là :D!)
 
 
Ingrédients:
250g de farine
50cl de lait
3 œufs
2 CS de beurre fondu ou d'huile
1 pincée de sel
4 CS de sucre en poudre
2 CS de cannelle
200g de potiron (la prochaine fois j irai jusqu'à 300!)
 
Faire cuire le potiron (soit dans l'eau bouillante 25mns soit en papillote silicone 4mns).
 
Pour faire ma pâte à crêpes, j'utilise un blender (çà évite les grumeaux!).
 
J'y mets d'abord la farine, le sucre puis les œufs et la moitié de la dose de lait. Je mixe en ajoutant le reste du lait petit à petit jusqu'à ce qu'il ne reste plus de farine apparente.
 
J'y mets ensuite le beurre fondu, la cannelle et le potiron réduit en purée Je remixe une dernière fois puis laisse reposer une heure et il n'y a plus qu'à les faire cuire.
 
J'ai utilisé la crêpe party pour de petites crêpes mais en version grand modèle çà fonctionne aussi. Avec cette dose, j'en ai fait une trentaine de petites!
 
Et en plus les crêpes se suffisent à elles mêmes pas besoin de les garnir de Nutella ou de confitures!

lundi 28 octobre 2013

L'extravagant voyage du jeune et prodigieux TS Spivet

 
 
On dit merci à la traduction du titre original. Si comme moi, vous vous attendez à assister à un voyage totalement extravagant, si vous pensez que cette traversée de l'Amérique est le point central des aventures du jeune TS Spivet alors vous risquez d'être surpris!
 
Attention SPOILER
 
C est plutôt un cheminement, un travail de deuil que va faire le jeune TS sans même le savoir. Une année avant ce grand voyage, TS va perdre son frère jumeau à la suite d'un dramatique accident. Un accident dont il endosse, sans le dire, toute la responsabilité. Et dans une famille qui fuit la discussion, c'est plutôt mission impossible de désamorcer cette culpabilité.
 
Alors là où on croit que tout se focalise sur la surintelligence exceptionnelle du jeune garçon, on s'aperçoit que le film est un peu plus profond que prévu.
 
Le road movie en lui même n'a rien d'exceptionnel si ce n'est que Jean Pierre Jeunet sait jouer sur l'émotion et nous donne l'occasion de verser quelques larmes. Le petit Kyle Catlett est vraiment mignon et émouvant. Ce petit génie qu'il incarne nous surprend par des raisonnements très malins qui lui permettent de se rendre de son Montana natal jusqu'à Washington DC. Un gros coup de cœur pour le voyage à travers l'Amérique automnale. Cela donne franchement envie d'aller découvrir ce pays et ses paysages magnifiques. Je trouve que visuellement le film est réussi, qu'il dégage de jolies émotions sans être pour autant un film inoubliable...
 
Je regrette tout de même de n'avoir pas vu le film en 3D parce qu'apparemment elle apportait pour une fois quelque chose de plus :)
 
 
 

jeudi 17 octobre 2013

Prisoners



La BA et le casting de Prisoners donnent forcément envie d'en savoir un peu plus sur cette sombre histoire de kidnapping. Un thème vu et revu alors qu'a trouvé Denis Villeneuve pour faire la différence?
 
Une double lecture qui incite le spectateur à se mettre à la place de chacun des 2 "enquêteurs" pour savoir quelle méthode semble la plus pertinente. Et la plus morale...
 
D'un côté, nous avons un père, accablé par la douleur et la culpabilité. Un père qui se fait le devoir de retrouver sa fille et qui choisit de suivre ses instincts. Même si ceux-ci l'incitent à aller au-delà des limites et de l'humainement acceptable.
 
De l'autre, un inspecteur scrupuleux et déterminé qui va petit à petit rassembler les indices pour retrouver coûte que coûte les 2 petites filles qui ont été enlevées.
 
Hugh Jackman en père prêt à tout pour rendre sa propre justice est durci par une barbe qui, je trouve, souligne davantage la folie qui le gagne suite à la disparition de son enfant. Quant à Jake Gyllenhaal, il souffre pour le rôle de tics qui accentuent la rigueur et l'obsession qu'il met dans ces enquêtes dont il ne supporte pas l'échec. Ajouté à ce casting 4 étoiles, Paul Dano, qui me donne des frissons à chaque fois que je le vois à l'écran, est absolument terrifiant dans ce rôle de l'attardé mental qui va devenir le coupable idéal. Quand on réalise où veut en venir le réalisateur, on ne peut qu'être bouleversé par ce chemin par lequel il nous fait passer. Non seulement pour ces petites filles et leurs parents désespérés mais également pour d'autres victimes qui étofferont l'enquête bien malgré elles...
 
Un film sombre et habilement construit. Il fait vraiment partie de ces rares films où l'on ne voit rien venir, où les 2h30 qui pourraient sembler un peu longues sont totalement justifiées par une intrigue fine et aboutie et où le final laisse libre court à l'imagination du spectateur sans passer par la case frustration.
 
Un thriller brillamment mené  et surtout sublimé par 2 têtes d'affiche qui donnent parfaitement corps à leurs personnages. Gros coup de cœur pour Jake Gyllenhaal qui est bluffant et impressionnant dans ce rôle d'inspecteur consciencieux et méthodique!
 
 
 

lundi 14 octobre 2013

La vie domestique

 
 
Au fin fond de la banlieue parisienne, un quartier résidentiel dans lequel coexistent une multitude de femmes dites "au foyer".
 
Au bout de 8 mois, Juliette en a fait le tour et ne parvient plus à faire semblant. Autour d'elle gravitent 3 autres femmes qu'elle croise en déposant ses enfants à l'école.
 
Toutes ses maisons qui se ressemblent abritent des existences bien différentes. Maniaque, dépassée, elles cachent toutes leurs angoisses sous des dehors de femmes épanouies par leurs après-midi shopping et leur petit café matinal.
 
Mais la réalisatrice nous montre qu'il arrive que le vernis craque. Nous distille également un bon nombre de clichés de cette petite bourgeoisie qui peuple le quartier dont elle dépeint la morne existence.
 
Il faut l'avouer, les décors sont lisses et manquent de couleurs et de vie. De l'aussi terne que leur quotidien. Le film est vraiment axé sur le psychologique, sur ce qui repose sur les épaules de ces femmes dans l'ombre de leurs maris. Elles ne sont plus que femme de et mère de... Les interrogations qui peuvent en découler sont dépeintes avec platitude et le désarroi ne transparait que dans le jeu des actrices. De ce point de vue là, Emmanuelle Devos a la parfaite attitude puisque pour une fois, son air désespéré (qu'elle adopte à toutes les sauces) lui sert à défendre son rôle. J'ai beaucoup plus été convaincue par Julie Ferrier qui donne une réelle profondeur à son personnage (et nous montre ainsi qu'elle ne se complait pas que dans des rôles comiques!).
 
Le film est plutôt morne et plat. Même si la réalité qu'il dessine est assez triste mais finalement juste. On s'ennuie comme les femmes qui sont sur l'écran. C'est peut être le but, se trouver confronter à la langueur et à la longueur du temps qui passe dans cette banlieue. Il manque quelque chose pour éprouver une quelconque empathie pour ces destins plus ou moins choisie. En tout cas, à moi il m'a manqué un quelque chose pour adhérer au message qu'a voulu faire passer Isabelle Czajka!
 
 

dimanche 13 octobre 2013

Eyjafjallajökull

 
 
Aller voir un film juste à cause de son titre, c est fait! N'ayant vu ni la BA ni lu le synopsis, j y suis allée totalement à l'aveugle. Pas vraiment adepte de Dany Boon, je prenais pas mal de risques. Seuls quelques exceptions comme les ch'tis ou de l'autre côté du lit avaient trouvé grâce à mes yeux.
 
Pour celui-là, je n'irai pas jusqu'à crier à la catastrophe mais je n'ai pas non plus été spécialement emballée. Dany Boon fait du Dany Boon et Valérie Bonneton (que j'avais beaucoup aimé dans les Petits Mouchoirs) fait du Valérie Bonneton. De plus en plus d'acteurs se reposent sur leurs acquis et je trouve çà franchement dommage!
 
La tendance est au road trip en ce moment et celui là n'a rien de particulièrement original. Un ex-couple doit se rendre en Grèce pour le mariage de leur fille. Seulement l'éruption du volcan au nom imprononçable ne va pas leur faciliter les choses. La haine qu'ils nourrissent l'un envers l'autre non plus. Tour à tour au volant d'une Porsche, aux commandes d'un avion ou encore au milieu d'un groupe de supporters déchainés dans un bus, ils vont traverser quelques pays et surtout un bon nombre de galères. Des situations qui peuvent amuser, qui m'ont parfois fait sourire mais pas autant que je l'aurai pensé. Le seul moment vraiment hilarant, c 'est celui où Denis Menochet campe un illuminé par la parole de Dieu. Excellent et complètement à contre emploi!
 
Pour le reste, c est beaucoup de surenchères, on a du mal à y croire mais évidemment pour tenir 1h30, il faut bien avoir de la matière. On se demande quand cela va s'arrêter même si on sait qu'ils parviendront forcément à temps au mariage. C'est assez convenu, pas vraiment neuf mais çà se laisse regarder!
 
 

mardi 8 octobre 2013

Diana, le "biopic" qui m'a énervé

 
 
La princesse Diana fait partie de ces femmes pour lesquelles j'ai de l'admiration. Alors sa disparition le 31 Aout 1997 m'a particulièrement touché. Quand je pense que sa vie s'est arrêtée à 36 ans, l'âge que j'ai aujourd'hui, je trouve çà tellement injuste. Elle fut pour moi un exemple de combativité et de force, celle d'affronter le protocole et une institution ancestrale, celle de relever la tête et de combattre ses démons. Et évidemment un trésor de générosité et de bonté vis à vis de ceux qui étaient dans la détresse auprès desquels elle prenait de nombreux engagements.
 
Bref, quand on me connait, on sait qu'il ne faut pas toucher à la regrettée Lady Di. Et ce film ne fait quasiment que cela. Mais dans quel but? Quelle est la démarche du réalisateur? Entacher son image de presque sainte? 16 ans après, était-ce vraiment utile?
 
Pour commencer, ce film m'a fait l'effet ni plus ni moins d'un des nombreux téléfilms qui ont fleuri après le décès de Diana. Pas de qualité photographique particulière, une BO quelconque et un casting qui ne relève pas le niveau...Ok, je sais, je ne suis sûrement pas objective, du fait déjà que j'ai du mal avec Naomi Watts alors forcément elle qui incarne Diana, çà me convainc moyennement!
 
Mais vraiment ce qui me dérange profondément c'est l'image que renvoie ce soi-disant biopic. Le peuple anglais a osé espérer que la princesse avait au moins eu la chance de s'envoler en plein grand amour, auprès d'un homme qui lui était cher. Or ici, on nous laisse entendre qu'en fait, tout cela n'était qu'une mascarade dont le seul but était d'atteindre Hasnat Kahn, son ancien amant dont elle était encore éperdument amoureuse. On la découvre aussi manipulatrice avec les tabloïds (dont elle s'est, je le reconnais, servie pour faire passer les messages de ses combats humanitaires) et le film nous amène donc à la conclusion qu'elle a fait elle même son propre malheur et qu'elle a causé sa propre perte.
 
Alors là, je dis non! Je ne veux pas et je pense ne pas être la seule, qu'on éclabousse une fois encore cette femme qu'il est légitime de laisser reposer en paix! Quel intérêt de salir sa mémoire, de rétablir des pseudos vérités récusées par ailleurs par le premier concerné ( l'amant de lady Di contredit la thèse du film )??? Ce qui me réconforte c est que ce film est en train de faire un véritable flop et c'est tant mieux parce que l'image qu'Oliver Hirschbiegel donne n'est certainement pas celle que les gens ont envie de garder de la princesse de Galles. 
 
 

lundi 7 octobre 2013

Les Miller, une famille en herbe

 
 
Les Miller, de prime abord si l'on se réfère à l'affiche du film, sont une parfaite petite famille américaine. Sauf que pour accompagner ce portrait idyllique, quelques caractéristiques propres à chaque personnage: dealer, puceau, fugueuse et strip-teaseuse. Cela met tout de suite en conditions. Et c'est effectivement très loin des personnes très lisses qu'on trouve régulièrement dans les comédies américaines. Autant j'avais trouvé Ted excessif et j'étais passée totalement à côté, autant je trouve que l'humour gras de ce film reste raisonnable et est parvenu à m'amuser. Enfin par moments!
 
On l'aura bien compris, passer un camping-car blindé d'herbes du Mexique aux Etats-Unis ne sera pas une partie de plaisirs. Accumulant les situations rocambolesques (forcément pour tenir 1h30!), les Millers vont nous offrir bien évidemment un happy-end dans les règles de l'art. C'est ce qui est toujours un peu fatigant, ces bons sentiments tout dégoulinants qui finissent toujours ce genre de comédies. Même si les Millers gardent leur verve jusqu'à la dernière minute.
 
J'avais lu pas mal de critiques qui se disaient emballées par ce film, c'est la raison pour laquelle je me suis laissée tenter. Et franchement même si ce n'est pas une catastrophe, même si j'ai souvent souri (et parfois même ri), je trouve qu'il ne se détache pas non plus de tout ce qu'on a déjà vu. Le scénario s'appuie principalement sur les blagues potaches et ne nous donne rien d'exceptionnel.
 
Alors c'est un film à voir au cinéma à la limite quand on a une carte illimitée mais payer 10euros pour çà, je ne suis pas sûre que ce soit d'un bon rapport qualité/prix...
 
 

dimanche 6 octobre 2013

Rush, le film que je ne m'attendais pas à aimer

 
 
Bon honnêtement je ne suis pas fan du tout de formule 1. J'ai du mal à trouver un intérêt à regarder des mecs faire 50 fois le même tour de circuit! Alors Rush, je pensais sincèrement passer mon tour. Et pourtant en voyant la bande annonce, j'ai imaginé qu'il pourrait y avoir malgré tout un intérêt à voir le film. Sachant que je suis très friande de biopics, je n'ai pas hésité plus longtemps.
 
Et en effet même si on voit de grosses cylindrées faire des tours et des détours en boucle, c'est loin de résumer ce qu'aborde le film. Lauda/Hunt, 2 noms qui ne me disent absolument rien. 2 caractères antagonistes pour 2 carrières de coureurs automobiles diamétralement opposées. On entre donc inévitablement dans les clichés, 2 parcours, 2 personnalités qui vont s'affronter. Le fêtard insouciant et arrogeant contre l'obsessionnel calculateur excessivement sérieux qui vont se provoquer en duel en permanence sur les plus grandes courses de grand prix de F1. De quoi tenir en haleine le spectateur pendant les plus de 2h que dure leur confrontation.
 
Bien au delà de l'aspect compétition automobile, Ron Howard nous offre une aventure humaine incroyable. La détermination exceptionnelle de Lauda (là, on ne peut qu'être impressionné par le courage et l'obstination de cet homme), le recul un peu tardif face au danger du même Lauda, le je m'en foutisme de Hunt qui ne vit que pour le moment présent, le destin de 2 hommes qui ont marqué l'Histoire de la Formule 1.
 
Je dois reconnaitre que le casting est étonnant. Quelle ressemblance avec les originaux! La réalisation est très soignée et visuellement c'est superbe. La façon de filmer les engins, les moteurs, l'asphalte donnerait presqu'envie de s'intéresser aux grands prix à l'avenir! Il y a du rythme, de l'émotion et même du suspens. Même si on sait d'avance qu'il va se passer quelque chose de funeste lors de la course en Allemagne dont on voit les prémisses dès les premières minutes du film, pour moi qui ne connaissais rien à ce drame, j'ai frémi, tremblé et même imaginé que le final était proche. Or, le film rebondit et change totalement de direction. La réalisation est vraiment intelligente de ce point de vue là.
 
Bon allez j'émets quand même un petit bémol. J'ai malheureusement dû voir Rush en VF et je trouve assez ridicule de doubler le film (avec une vieille intonation autrichienne parfaitement ridicule pour Lauda) et de laisser quelques passages en version originale (allemande). J'ai du mal à comprendre l'utilité de cette démarche...Si quelqu'un peut m'expliquer!
 
En tout cas, ayant ces derniers temps beaucoup de mal à ressortir emballée des salles obscures, je dois dire que Rush a été une jolie surprise et un beau moment de cinéma sportif :)
 
 
 
 

samedi 5 octobre 2013

Atteindre la perfection

2 ateliers successifs et donc 2 thèmes concordants. 2 thèmes qui m'ont beaucoup moins inspiré que d'habitude sûrement parce qu'ils me parlent un peu trop :)

Après les péchés de la semaine dernière, tentons de devenir parfaits!

Comment y parvenir?

Evidemment, on peut être poussé vers la perfection par le désir de sainteté (comme les "parfaits" cathares).

Mais la perfection et le désir de perfection s'appliquent aussi à bien d'autres domaines: l'obsession de propreté de la ménagère qui frotte tout objet afin qu'il soit immaculé; la recherche du geste absolument pur du danseur ou du cheval de cirque; un raisonnement à la logique imparable; l'envie d'être irréprochable par peur de l'autorité; imposer aux autres sa propre volonté afin qu'ils deviennent parfaits; ne pas tolérer la moindre erreur, ni chez soi ni chez autrui; exiger à tout prix que le monde soit tel qu'on le désire; chercher comme l'utopiste à rendre idéale la réalité...ou accomplir le crime parfait!
 
Quel serait votre rêve de perfection?
Ou plutôt: quelle est la perfection dont rêve votre personnage? Comment va-t-il tenter de l'atteindre?
Ou encore: comment va-t-il tenter de l'imposer ou de la faire atteindre à d'autres?
 
Et tous quels qu'ils soient- y parviendront-ils?
 
Règle du jeu:
1- Terminer le texte par le mot PARFAIT
2- Introduire dans le texte l'une (ou plusieurs) des sentences aléatoires que nous venons de fabriquer.
 
"Il reconnut qu'être parfait, c'est être incomplet. N'ayant que des qualités, il résolut de se donner des défauts" (Victor Hugo)
 
 
"Des arbres roses avec des plumes rouges en guise de feuilles. Quelques paillettes pour les faire briller. Des nuages verts trainant une poussière d'étoiles violettes. Là encore, je parsème de paillettes sinon çà ne serait plus des étoiles!
 
Et mon soleil? Je le verrai bien bleu. Mais turquoise hein pour aller avec les nuages!
 
Dans mon ciel jaune volent des escargots. Des escargots qui déploient leurs ailes de papillons. Ils survolent un château en forme de charlotte au chocolat. Miam!
 
Au pied du château, une princesse. A la robe décorée d'écailles de tortues oranges et avec le plus joli des diadèmes posé sur sa magnifique chevelure parme. Des paillettes pour le diadème cela va sans dire!
 
Et ma princesse, devine ce qu'elle fait??? Elle prépare de la potion magique dans un chaudron. Et tu sais qu'un chaudron parfait c'est un gouffre qui flâne verticalement! Le voilà, il est beau, non?
 
Autour d'elle dansent ses amis les chandeliers. Leurs flammes couleur saphir étincellent et se transforment en un giganteilleux (gigantesque et merveilleux si tu préfères!) arc en ciel sur lequel glissent de malicieuses notes de musique.
 
Cà y est j'ai terminé" s'écrie Sacha.
 
"Et bien," dit sa maman en souriant " pour une petite fille de 8 ans, tu as l'imagination fertile! Mamie sera contente, ton dessin est parfait!"



vendredi 4 octobre 2013

Péchés, bêtises et autres fautes...

C'est la rentrée pour tout le monde et surtout pour mon atelier d'écriture. Autant vous dire que j'étais toute guillerette de retrouver mes camarades! C'est un plaisir à chaque fois renouvelé de pouvoir jouer, inventer et surtout partager...
 

 
 
Qui ne s'est jamais trompé? Qui n'a jamais désobéi, jamais fait de bêtises? Qui n'a jamais repris de la confiture ou désiré le jouet du voisin? Qui n'a jamais eu envie de se vanter, de ne rien faire, de se mettre en colère?
 
Depuis toujours, péchés, bêtises ou autres fautes sont là: paresse, avarice, colère, envie, luxure, gourmandise, orgueil... Les 7 "péchés capitaux" sont prêts à servir. C'est-à-dire à nous donner du plaisir par la satisfaction de nos désirs - il est tellement délicieux de paresser, d'être gourmand, de faire une belle colère ou de plonger dans la luxure!...
 
Quel serait votre "péché" préféré?
Comment votre personnage va-t-il y céder? Dans quelles circonstances?
Du désir au plaisir, en passant par l'interdit et la tentation, quel sera son chemin?
 
(Il y a aussi les péchés mignons, les péchés mortels, le péché originel, les bêtises de tout genre, les erreurs stupides...et les fautes de goûts!!!)
 
 
Je partage mon quotidien avec Madeleine, une vieille femme très douce qui fait de moi le presque roi de la maison. Madeleine, toujours vêtue d'une longue robe noire et blanche, une croix pendue à son cou, m'a gentiment recueilli quand j'étais tout petit, tapi au fin fond d'une ruelle sombre. Elle m'a prénommé Balthazar, souvent réduit à Balty.
 
Si vous saviez à quel point ma vie est belle.
 
A moi, les siestes, blotti dans le plaid qui recouvre le canapé. J'y passe le plus clair de mes journées sans le moindre remord, sans la moindre envie de vaquer à une quelconque occupation! Une vie de pacha!
 
A moi, les bons petits plats préparés avec amour par ma bonne Madeleine. Rien n'est trop beau pour moi: dés de foie, lamelles de jambon, savoureuses crevettes... Jamais je ne me lasse! Mais attention gare à celui qui ose s'approcher! Pas touche à mes petites douceurs, à moi et rien qu'à moi! D'ailleurs, je supporte mal que Madeleine porte son attention sur autre que moi.
 
Il faut dire aussi que je suis tellement mignon (elle me le répète souvent), tellement câlin, tellement parfait pour tout vous dire. C'est ce qu'on dit de moi de manière récurrente, je suis bien obligé d'y croire!
 
Quand elle me sert un plat trop peu appétissant quand elle met trop de temps à se lever, quand elle tente une approche alors que je n'aspire qu'à la tranquillité, je montre les griffes et je sors les dents! Je suis un vrai rebelle, un qu'on respecte, un qui fait sa loi et qui défend son territoire! Pas vraiment le choix dans le quartier où je vis, c 'est marche ou crève! Et un dur comme moi, çà marche la tête haute et la crinière luisante.
 
Je suis le roi des environs. Pas une petite minette ne me résiste. Vous penserez sans doute que je suis un coureur de jupons mais moi je dirai plutôt que je n'ai envie de décevoir ou de ne léser personne. J'ai le sens du sacrifice que voulez-vous! Alors quand elles se frottent à moi, quand elles font papillonner leurs yeux de félines, je ne résiste pas. On ne peut pas m'en vouloir!
 
Je suis simplement de ceux qui écoutent leurs envies et qui s'emploient ardemment à les satisfaire (et qui font en sorte aussi que les autres les satisfassent). Quand je veux quelque chose, je l'obtiens! Même s'il faut que je déploie toutes mes forces de persuasion pour y parvenir.
 
Ah non, je vous entends déjà! Vous osez suggérer que j'ai tous les vices? Moi, paresseux, avare, colérique, envieux, luxurieux, gourmand et orgueilleux? Parce que vous ne m'enviez pas peut-être? Vous pour qui tous ces péchés sont devenus capitaux? Vous pour qui céder à la tentation est formellement interdit?
 
Je le sais parce que j'entends Madeleine l'évoquer régulièrement aux jeunes enfants qui viennent passer leurs Mercredi après-midi à la maison. Elle leur apprend à ne pas s'y adonner, à rester dans le droit chemin, à écouter religieusement la parole de dieu (d'ailleurs qui c'est celui-là?)
 
En tout cas, à moi elle pardonne tout. Et oui, çà a du bon d'être un chat!
 
 

jeudi 3 octobre 2013

Elle s'en va

 
 
Un nouveau road trip du cinéma français. Une Catherine Deneuve à contre-emploi, qui incarne une femme qui s'enfonce dans une routine qui oscille entre son restaurant et sa mère qui partage sa vie. Un jour, sans y réfléchir, elle décide de partir, de rouler, de fuir...
 
On la retrouve passant une nuit avec un jeune homme complètement barré ou se confiant au gardien d'un magasin de canapés, toujours à la recherche de cigarettes. Puis son périple solitaire se transforme en retrouvailles familiales avec son petit fils qui va lui faire voir les choses autrement. Et pour finir bien évidemment en happy end totalement attendu et prévisible, le genre de happy end qu'on voit venir à des kilomètres!
 
Tout cela pour dire que le film repose totalement sur Catherine Deneuve qui prouve bien évidemment qu'elle est une grande actrice (mais bon çà on le savait déjà même si je n'adhère pas toujours à son style!), qu'il n'apporte rien de neuf, qu'il est long (un peu trop!). Alors oui on félicite cette femme d'avoir osé prendre un chemin différent, de reprendre son destin en main et de réparer ses erreurs (parce que bien sûr en bonus elle a été une mauvaise mère). Je m'attendais à autre chose et pas à cette aventure morne dans la France profonde. Le final montre une maison bucolique et sympathique, le seul moment lumineux du film. On retrouve également avec plaisir Claude Gensac, bien sympathique en maman légèrement étouffante.
 
Par contre, j'ai eu vraiment du mal avec Camille qui devrait se contenter de chanter parce que la comédie ce n'est visiblement pas son truc! Et avec tous les clichés qui parsèment le film. On a bien compris que la réalisatrice voulait parler de la France d'en bas, du petit peuple, ce n'était pas la peine d'en rajouter!
 
Un scénario moyen, une réalisation pas exceptionnelle et un film pas vraiment à la hauteur comme le laissaient sous-entendre les critiques de la presse...
 
 

mercredi 2 octobre 2013

Sur le chemin de l'école, une belle leçon de vie

 
 
Ce documentaire est une magnifique leçon de vie. Qui pourrait sembler à certains un peu moralisateur mais qui pour moi propage de vraies valeurs. Des valeurs qu'il ne pourrait qu'être bénéfique d'inculquer à notre jeunesse pour qui l'école est un calvaire, pour qui le respect de l'enseignant et de l'enseignement ne signifient plus grand chose.

Quel bonheur de voir cette poignée d'enfants, issus des 4 coins de la terre, considérer l'éducation comme un cadeau...Ce sont des kilomètres, des conditions extrêmes qu'il leur faut parcourir chaque jour pour accéder à leurs écoles. Mais pas un ne faillit, pas un ne renonce.

Jackson et sa petite sœur, originaires du Kenya se lèvent à 5h30 et font chaque matin (et donc chaque soir) 15 kms à travers la savane. Ils bravent bien des dangers, doivent contourner des troupeaux d'éléphants et éviter les bêtes sauvages. Mais pour l'honneur que représente le fait de hisser le drapeau avant l'entrée en classe, rien ne les arrête. On lit une détermination, on aperçoit des étoiles dans leurs regards quand il s'agit d'aller à l'école.

Zahira quant à elle, vit dans les hauteurs de l'Atlas. Pas moins de 22kms sont à parcourir tous les lundis pour se rendre en classe. Rien ne les arrête, elle et ses copines. Elles sont même obligées de compter sur les rares voitures qui passent pour faire les derniers kilomètres. J'avoue quand même que la petite nénette qui marche dans les montagnes avec ses ballerines elle n'est pas très maligne. Zahira démarche également tous les villages alentours pour inciter les jeunes à ne pas négliger leur éducation. C'est dire si cela compte pour elle!

En Patagonie, Carlos et sa petite sœur ont un peu plus de chance parce qu'ils voyagent à cheval. Mais vus les chemins escarpés qu'ils empruntent, on ne les envie pas tant que çà. 18 kilomètres chaque matin dans l'espoir de devenir vétérinaire.

Et pour finir, le plus touchant de tous, le petit Samuel qui rêve de devenir docteur pour soigner les enfants comme lui. Lui qui ne se déplace qu'à l'aide d'un fauteuil roulant de fortune. Lui si angoissé chaque matin de ne pas arriver à temps. Lui qui a des petits frères exceptionnels qui chaque jour le tirent sur 4 kilomètres pour qu'il ait les mêmes chances qu'eux. Et autant vous dire qu'en Inde, les routes ne sont pas idéales pour un fauteuil déglingué.

Ce que je retiens de ce documentaire ce sont les sourires vrais de ces enfants, ce bonheur non simulé de se rendre à l'école, le courage et la détermination dont ils font preuve pour y parvenir. Et également à quel point les traditions et la religion ont un sens fort dans ces pays et pour ces familles.

Au travers de paysages certes somptueux mais excessivement dangereux, le réalisateur nous offre une vision authentique mais pas voyeuriste du quotidien de ces enfants, sans toutefois s'axer sur leurs histoires mais simplement sur les conditions qu'ils sont prêts à affronter pour accéder à la culture. Il est vraiment triste qu'à l'heure actuelle les occidentaux ne se rendent pas compte de la chance qu'ils ont d'avoir cette facilité et ce confort face à l'éducation. 
 
Ce documentaire m'a profondément ému et m'a réchauffé le cœur. Merci à Pascal Plisson pour ces images qui se passent de mots. Tout se lit sur les visages et c'est une vraie merveille...
 
 

mardi 1 octobre 2013

Gibraltar

 
 
Inspiré d'une histoire vraie, Gibraltar n'a malgré tout pas su me toucher. Cet homme qui, pour gagner de quoi écluser ses dettes, va tomber dans un engrenage infernal et qui est magistralement interprété par Gilles Lellouche, ne se doute pas un instant de ce dans quoi il s'engage (contrairement à nous!).
 
Le film est franchement linéaire, on s'attend à ce qu'il se termine mal et c'est bien évidemment ce qui se passe. Pris entre les "bons" et les méchants, Marc Duval essaie tant bien que mal de naviguer des uns aux autres mais sans parvenir à éveiller intérêt ou même sympathie de la part du spectateur.
 
Le réalisateur tente à travers une image vieillissant de créer un univers bien particulier, sombre mais pour ma part, cela ne fait qu'ajouter à la fadeur de l'intrigue. J'imagine sans peine l'enfer qu'a vécu cet homme dont on narre la tragique aventure mais Julien Leclercq s'est totalement perdu dans une mise en scène s'appuyant trop sur la sobriété et un scénario auquel il manque une profondeur qui donnerait plus d'envergure aux différents personnages.
 
Un Gilles Lellouche à la hauteur comme à son habitude, un Tahar Rahim toujours aussi lisse (je n arrive vraiment pas à adhérer), un casting plutôt cohérent et une histoire qui aurait pu avoir une dimension autre sur grand écran, tout était réuni pour éviter ce genre de naufrage...