dimanche 7 septembre 2014

Nos étoiles contraires, une belle leçon de vie sur grand écran



Comme prévu dans le synopsis, Nos étoiles contraires abordent un sujet assez lourd et propice aux larmes. 2 jeunes adolescents malades qui tombent amoureux, voilà de quoi plonger dans un pathos de rigueur. Sauf que pas vraiment! Et c'est en cela que le film m'a vraiment touché...

Ce que je retiens de ce film, ce sont les 2 protagonistes que la vie n'a pas épargné mais qui gardent en Elle une confiance et un amour débordants. Tant qu'il y a une étincelle de vie, il y a de l'espoir et surtout de merveilleux souvenirs à se construire... 

Si l'une est prudente et a du mal à croire en un avenir, l'autre, fougueux, plein d'une joie de vivre contagieuse, va croire pour eux deux. Même si la maladie nous rappelle régulièrement à l'ordre durant les 2 heures que l'on passe avec le jeune couple, ce qui nous captive, ce sont ces sentiments naissants, la force et l'ampleur qu'ils prennent... Parce que les amours adolescents sont souvent passionnés, ceux d'un couple qui se sait condamné le sont encore davantage... 

La question est alors; l'intensité du vécu, la profondeur de l'amour ressenti valaient-elles la souffrance qui va suivre??? C'est exactement ce que le film nous démontre, nous prouve... Parce que chaque instant compte et parce que chaque souffle de vie a son importance... Se sentir vivre, se laisser vivre est infiniment précieux et c'est une leçon sans prix! Nous l'oublions souvent au quotidien...

Mais ce qui est intéressant et assez intelligent, c est ce titre. Ce titre un peu flou qu'on a du mal à s'expliquer. Et qui pourtant prend tout son sens, qui s'éclaire à un moment du film où tout se renverse... Je n'en dirai pas plus pour ne rien dévoiler qui gâcherait le plaisir de la découverte de ce film mais cet instant clé nous transmet d'autres valeurs et une force impressionnante.

Quant au casting, les premières minutes m'ont laissé sceptiques... C'était déjà le cas avec Shailene Woodley dans The Spectacular Now. Il m'a fallu un temps pour m'adapter à elle et pour croire qu'elle était le personnage. Et puis au fur et à mesure que le film avance, elle devient véritablement Hazel Grace. Tout comme Ansel Elgort qui me semblait dénué d'un charme essentiel pour créer une alchimie entre les 2 héros et qui s'avère au final être un Gus à l'optimisme envoûtant. 

Alors oui, comme prévu,  j'ai pleuré bien plus de larmes que nécessaire mais quelle belle leçon de vie j'ai reçu... Je compte prochainement lire le roman de John Green qui, je suis certaine, me donnera encore de belles émotions!


2 commentaires:

  1. Au début, la bande annonce ne m'avait pas donné envie d'aller le voir, puis les critiques et les avis de copines m'ont fait changer d'opinion. Mais finalement je n'ai pas accroché.

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    1. Oui j ai lu ta critique (et désespérément essayé de la commenter!). Je ne l ai pas trouvé si prévisible que cela et c est ce qui m'a emballé :)

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