jeudi 23 octobre 2014

En mode Halloween

C'est devenu une tradition aussi dans notre petit pays hexagonal. On adhère ou on adhère pas mais en tout cas cela donne matière à plein d'activités ludiques avec nos petites têtes blondes :)


Pour commencer, un petit tableau avec les symboles de base: le fantôme et l'araignée qui sont en fait un pied et une main d'enfant. Réalisés avec un plaisir non dissimulé par grands et plus petits!

Il y a 2 ans:

Et toujours:


samedi 18 octobre 2014

Coup de gueule ou comment on a frôlé la catastrophe à cause de la maison Giffard (Pont à Mousson 54)

Côté ciné je critique tout, le bon comme le mauvais. Pour le reste, je parle beaucoup plus souvent de mes coups de coeur. Mais pour une fois, j'ai envie de râler et de déverser la colère qui m'a envahi ce jeudi.

J'ai dû l'évoquer dans un ou 2 de mes articles, mon boulot (et accessoirement ma passion) c'est de m'occuper de petits loulous pour la plupart âgés de moins de 3 ans. Je travaille dans une crèche associative et  l'équipe et moi même essayons de mettre en place des projets sympas, qui changent un peu du quotidien et qui apportent de jolis souvenirs aux enfants. 

Parmi ces projets, une sortie boulangerie dans le cadre de la semaine du goût. Organisée depuis déjà plusieurs semaines, tout était en place. Les enfants, le transport, les accompagnateurs... Et puis à 7h30, après 2 appels et des messages laissés à la personne responsable dans la semaine, cette même responsable finit par nous joindre et nous informer que la visite est impossible parce que tout simplement, elle nous avait oublié! Les agendas çà existe!!!! Et sans scrupules ni remords, elle met en pièce un projet, un bus commandé pour le déplacement, des parents qui ont pris des congés pour accompagner et surtout des enfants qui trépignent d'impatience de découvrir les coulisses de la boulangerie. Voilà, il est 7h45 et notre sortie tombe à l'eau. 

Heureusement quelques coups de fils aux boulangeries des alentours plus tard, une d'entre elles accepte au pied levé de nous recevoir. Merci à la boulangerie Houillon qui nous a accordé du temps, qui a régalé les petits de chocolat et de pain et les a récompensé d'un croissant et d'une manique aux couleurs de leur boutique et qui nous a tellement bien accueilli! Et honte à la boulangerie Giffard! C'est certain que je n'y mettrai plus les pieds, je trouve çà juste tellement irrespectueux et par rapport à l équipe et par rapport aux enfants qui semblent n'avoir aucune importance à leurs yeux!


Source http://latradition-verlaine.com/boulangerie/


mardi 7 octobre 2014

Gemma Bovery



J'aime Luchini mais pas toujours. Il rend certains films lumineux et d'autres complètement ternes. C est son côté excessif qui, pour moi, peut le faire vaciller dans ces 2 extrêmes.

Gemma Bovery avait tout pour me plaire. De la poudre littéraire parsemée et un casting plutôt engageant. Sauf que cela manque de parcimonie, on nous plonge dans un délire à côté duquel je suis totalement passée. Que le héros puisse faire un parallèle entre l'héroïne de Flaubert et sa belle voisine, soit, mais qu'il s'abîme dans une telle démesure, cela m'a perdu en route. Certes, on a l'originalité du scénario, cette transposition d'une oeuvre littéraire majeure dans notre monde contemporain qui nous fait nous rendre compte d'à quel point certains codes n'ont pas changé. Mais, ce qui aurait pu passer pour une idée brillante se noie dans l'excès. Seule la sublime Gemma Arterton sort son épingle du jeu de par la sensualité et la lumière qu'elle dégage.

Mon esprit cartésien n'a pu s'empêcher de s'interroger sur ce boulanger insomniaque, qui a du temps libre à revendre et l'énergie qui va de pair. Où trouve-t-il le temps et la force de faire son pain???

En bref, vous l'aurez compris, je n'ai pas adhéré au film d'Anne Fontaine. Je m'y suis même franchement ennuyée même si je dois reconnaître que la fin surprenante m'a offert un petit regain d'intérêt!



lundi 6 octobre 2014

Revenir de Richard Plourde

Depuis que ma liseuse fait partie de ma vie, en plus de dévorer un maximum de livres, j'ai enfin pu lire les e-books qui stagnaient dans mon pc. Parmi eux, Revenir de Richard Plourde. En plus d'être écrit par un canadien, sa trame me rendait curieuse. Qu'allait pouvoir me livrer ce fameux John Fisher?

De prime abord, une quête. Un retour sur soi, à ses racines. Et çà , çà me parle franchement. Quand il est acculé par son boss, John Fisher n'a d'autres choix que de prendre un congé sabbatique pour retrouver celui qu'il était avant la maladie qui l'a touché. Depuis cette leucémie, il porte une carapace qui fait de lui un insensible d'une froideur déroutante. C'est ainsi que commence le roman. Par le portrait d'un personnage qu'on juge d'emblée antipathique. Alors pourquoi passer tout un roman à ses côtés?

Parce que "Revenir" est synonyme de promesses... Alors il revient. Vers cette région qu'il a fui et qu'il doit aujourd'hui affronter. Et surtout vers l'essentiel. Ce livre n'est absolument pas une ode à la psychologie, il est plutôt parsemé d'aventures. L'entreprise d'un road trip qui ressemble fort à une thérapie va révéler de nombreux secrets sur le passé de notre "héros". 

Revenir est un roman étonnant. Parce qu'il arrive à tenir le lecteur malgré le peu de sympathie qu'il a à l'égard de John. Ses petits cailloux déposés, son écriture nous pousse à nous accrocher et à creuser avec lui sur la complexité qui a fait de Fisher cet homme dur et méprisant. Le roman se dévore, il est ponctué de savoureuses expressions québécoises qui m'ont littéralement régalé et il est très bien écrit. Il regroupe tous les ingrédients qui rendent une lecture plaisante: de la romance, des rebondissements, des personnes bien construits et attachants et une fin (même si  pressentie plusieurs chapitres précédents) qui fait du bien. 

J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cet auteur et ce second roman m'a donné l'envie d'en lire davantage. Particulièrement le conte Le Koï et la grenouille qui est évoqué à plusieurs reprises dans Revenir.


dimanche 5 octobre 2014

Hippocrate, le film tout en humanité de Thomas Lilti





Coup de coeur de quelques bloggueurs que je suis, je me suis laissée tenter par ce film qui dévoile les coulisses du milieu hospitalier, l absence de moyens pour cause de restriction budgétaire mais surtout l'humanité en berne chez la majorité du personnel soignant.

J'avoue qu'au départ j ai été agacée par cette généralisation du caractère détaché et insensible de l'interne lambda. Il n ' y qu'un sauveur, un unique qui sait faire preuve d'empathie et pour qui le bien être du patient est une priorité absolue. Et puis j'ai décidé de me pencher sur Vincent, celui qui va recevoir et transformer sa manière de voir les choses. 

Jeune interne trop sûr de lui, tout puissant et dont le paternel est un grand ponte dans le service où il fait ses armes, il va, au contact d'un collègue d'une sagesse exemplaire (un peu dans l excès à mon sens) apprendre la compassion et reprendre contact avec l'humain qui sommeille en lui. Retrouver Vincent Lacoste dans un rôle sérieux et profond, çà change mais il prouve ici qu'il a de multiples cordes à son arc.

On est bien loin des Grey's anatomy et autres urgences, Thomas Lilti nous montre une facette que le public n a pas l habitude de voir, le quotidien pas toujours rose du personnel soignant et les conséquences que cela peut avoir sur les patients.

Le casting est soigné. Chacun défend son personnage avec une grande justesse et cela aboutit à un très joli film, profondément humain et touchant...

« Je jure par Apollon, médecin, par Asclépios, par Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin que je remplirai, suivant mes forces et ma capacité, le serment et l'engagement suivants :
Je mettrai mon maître de médecine au même rang que les auteurs de mes jours, je partagerai avec lui mon avoir et, le cas échéant, je pourvoirai à ses besoins ; je tiendrai ses enfants pour des frères, et, s'ils désirent apprendre la médecine, je la leur enseignerai sans salaire ni engagement. Je ferai part de mes préceptes, des leçons orales et du reste de l'enseignement à mes fils, à ceux de mon maître et aux disciples liés par engagement et un serment suivant la loi médicale, mais à nul autre.
Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m'abstiendrai de tout mal et de toute injustice. Je ne remettrai à personne du poison, si on m'en demande, ni ne prendrai l'initiative d'une pareille suggestion ; semblablement, je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif. Je passerai ma vie et j'exercerai mon art dans l'innocence et la pureté.
Je ne pratiquerai pas l'opération de la taille1.
Dans quelque maison que je rentre, j'y entrerai pour l'utilité des malades, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur, et surtout de la séduction des femmes et des garçons, libres ou esclaves.
Quoi que je voie ou entende dans la société pendant, ou même hors de l'exercice de ma profession, je tairai ce qui n'a jamais besoin d'être divulgué, regardant la discrétion comme un devoir en pareil cas.
Si je remplis ce serment sans l'enfreindre, qu'il me soit donné de jouir heureusement de la vie et de ma profession, honoré à jamais des hommes ; si je le viole et que je me parjure, puissé-je avoir un sort contraire et mourir dans la tristesse. »

Hippocrate : Affiche

Jess, apprentie patissière


Un peu de pub pour le blog tout neuf d'une de mes amies les plus proches qui se lance dans l'aventure de la pâtisserie et du cap qui l'accompagne. 

Suivez les différentes étapes de sa progression en pâtisserie, découvrez ses essais sucrés, salivez plus que de raison. En bref, n'hésitez pas à découvrir son blog et les délices qu'il recèle!